3- Ancien presbytère
Demeure du desservant. Les montants des fenêtres de ce bâtiment et de l’église montrent les mêmes marques de tailleurs de pierre que celles d’angles de la Cour Saint-Nicolas.
Vendu à la Révolution comme bien national, le commandant Perrin logeait alors dans l’ancien presbytère.
A la mort du maire, le curé rentra dans le presbytère qui regagna sa destination première.
Avec la construction d’un nouveau sanctuaire, il fut construit une nouvelle cure.
4- Ancien arsenal
Ce bâtiment était à la fois un entrepôt et un atelier de réparation pour l’armement. Au premier étage étaient conservés fusils, armes blanches et munitions et au rez de chaussée s’accumulaient affûts de canons, roues et châssis.
Au XIXème siècle, ce bâtiment servira de nouvel hôpital.
A côté se trouvait la demeure du major de la place. Ce dernier, grade intermédaire entre capitaine et lieutenant colonel, commandait dans les villes fortifiées et non dans les régiments.
5- Anciennes casernes
6- Ancienne maison du gouverneur
Au 10 de la rue des Boulangers, il est le témoin de l’hôtel du gouverneur de la place, construit entre 1680 et 1682 par Jacques Tarade, directeur des fortifications d’Alsace.
Grand personnage de la cour, le gouverneur ne résidait presque jamais dans la ville.
C’est actuellement tribunal d'instance pour le canton de Huningue.
Le portail principal a été classé à l’inventaire des Monument Historiques le 19 août 1992.
Au second plan, se trouvaient les dépôts d’artillerie et au fond, la Cour Saint Nicolas, l’ancien hôpital militaire. Ce magnifique bâtiment, qui abritait les plus démunis, a été démoli en 1947/1948, alors qu’à peine endommagé par les bombardements de 1944.
Au fond, la seconde porte de la forteresse, la « Porte du Rhin » (ou Porte de Bâle ou d’Allemagne), était tournée vers le Margraviat de Bade, et était moins somptueuse que la première. Les prisons se trouvaient dans les sous-sols.
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